Les différentes corrections optiques
Avant d’expliquer plus bas les grandes lignes des défauts optiques, quelques rappels indispensables.
Des dizaines de millions de Français sont porteurs d’une correction optique, l’immense majorité par le biais de lunettes.
La loi française exige une ordonnance délivrée par un médecin ophtalmologiste avant toute délivrance d’un système optique chez un opticien, que cela soit des lunettes ou des lentilles de contact.
La seule exception à la règle est le renouvellement par votre opticien d’une correction dont l’ordonnance date de moins de 5 ans pour les adultes de moins de 42 ans et de moins de 3 ans pour les plus de 42 ans. Cette règle ne s'applique pas aux enfants de moins de 16 ans chez qui l'ordonnance n'est valable qu'un an.
Si vous présentez un changement visuel assez rapide, il est fort improbable que cela vienne d’un problème de lunettes, consultez alors rapidement votre ophtalmologiste.
Les principaux défauts optiques :
La myopie survient le plus souvent avant l’âge de 20 ans et entraîne une baisse de vision prédominant de loin. Elle peut évoluer jusqu’à la trentaine voire plus.
L’hypermétropie peut se dévoiler à tout âge, de la petite enfance à la cinquantaine. Elle entraîne généralement plutôt une fatigue visuelle, des irritations oculaires, voire une sensation de loucher du fait de l’effort induit afin de voir net, notamment de près et en fin de journée.
L’astigmatisme est lié le plus souvent à une cornée légèrement déformée, ce défaut rend difficile la tolérance aux fortes luminosités et les objets peuvent apparaître dédoublés. C’est un paramètre assez stable dans le temps.
La presbytie est la difficulté à voir de près passée la quarantaine.
La plupart des phénomènes de « fatigue visuelle » sont liés à un besoin de correction optique non corrigé, même si le patient pense avoir une « bonne vue ».