Le LASIK présente le double avantage d’être indolore dans ses suites opératoires immédiates (quelques picotements, larmoiement et gêne à la lumière les premières 24 heures), et de permettre une récupération visuelle rapide : vision nette dès le lendemain de l’intervention habituellement, après un flou transitoire post-opératoire. Ceci permet également de reprendre le travail plus rapidement. C’est également la seule technique possible pour traiter les hypermétropes, mais aussi les myopies fortes et les forts astigmates.
A l’inverse, le laser de surface ou PKR est marqué par une cicatrisation plus longue (liée au temps de reformation de l’épithélium cornéen) qui a pour conséquences des douleurs dans les 48 premières heures post-opératoires (limitées par des lentilles de protection, la prise d’antalgiques et l’obscurité environnante), et la récupération d’une bonne vision plus longue que pour le Lasik (entre 2 et 4 semaines selon le degré de myopie traité). Il est donc classiquement nécessaire de prévoir un congé d’une semaine après le traitement par PKR, voire plus selon le métier exercé. Il est à noter que la PKR n’est pas indiquée pour corriger les hypermétropes en raison de la régression du traitement dans le temps, responsable d’une récidive de l’hypermétropie.
En revanche, la PKR est une technique moins invasive (pas de découpe de capot cornéen) que le Lasik, ce qui la rend préférable à ce dernier - voire la seule indiquée - en cas d’irrégularité de la cornée, ou de finesse cornéenne trop importante. C’est également une technique moins coûteuse car ne nécessitant l’intervention que d’un seul laser, le laser Excimer, contre deux lasers pour le Lasik (laser Femtoseconde puis laser Excimer).
Enfin, le déplacement d’un capot de Lasik est toujours possible en cas de traumatisme sur un œil opéré, même plusieurs années après la chirurgie, ce qui rend la pratique d’un laser de surface (PKR) préférable chez les patients pratiquant un sport violent (sport de combat, rugby...).